
Clara BREUIL France, 1973
BIO, INSPIRATIONS & DEMARCHE DE CREATION
BIO
Clara BREUIL
Artiste Plasticienne
Autrice Chanteuse, Performeuse
Issue du milieu de la scène, diplômée en Stylisme de mode, en Arts plastiques et Décoration d’intérieurs,
les peintures et dessins de Clara Breuil sont présentés en France et à l’étranger, comptent divers collectionneurs de prestige et sont exposés tour à tour au Théâtre du Rond-Point sur les Champs Elysées, à Barcelone comme en Toscane après avoir été sélectionnée par l’Etat Italien en 2021.
Elle expose régulièrement ses œuvres plastiques et ses textes « Impromptus » (Performances poétiques « Poèmes qui Claquent » préfacés par Jean-Michel Ribes) sur la scène Parisienne (Galerie Claude Samuel, Mairie du 16, Maison des Art Plessis Robinson, Musée des Années 30, Espace Landowski à Boulogne Billancourt, ou encore ou à Porto Alègre au Brésil.
Clara Breuil fait partie des artistes visuels présentés lors de l’olympiade culturelle labellisée Paris 2024 et suite au succès de ses œuvres lors d’une vente publique, dispose d’une cotation officielle Drouot.
Elle crée également une chronique graphique pour la presse, certains de ses dessins textes, poèmes et chansons sont publiés aux éditions des Iles , Germes de Barbarie et éditions Jacques Flament.
Aujourd’hui son goût pour les collaborations l’amène à répondre à des commandes et signer des partenariats avec des marques. Sa nouvelle proposition : « Divines » showroom live painting , se décline sous différentes formes, par la création d’œuvres ou de collections exclusives pour des marques dans les univers de la mode,
la décoration, le luxe, l’œnologie,
la gastronomie.
Avant cela, Clara Breuil a passé près de
vingt-cinq ans sur scène
tout d’abord en tant que danseuse ,
puis comédienne-chanteuse
(environ 500 représentations) elle a signé diverses scénographies et mise en espace, après ses formations initiales à la danse, au théâtre, au stylisme de mode, à la décoration intérieure et aux arts plastiques ( Conservatoire de Grenoble, Ecole des ballets de Monte-Carlo, Cartoucherie de Vincennes , Ecole de la SEPR Lyon, cours de Claude BLANC BRUDE enseignant de l’ESAD Ecole supérieure d’Art et Design Grenoble Valence)
Sensible au pouvoir de l’art elle est par ailleurs titulaire du DU d’art-thérapie de l'Université Grenoble Alpes, elle est invitée à intervenir ponctuellement en universités et a créé différents projets d’écriture, scénographie et arts plastiques en milieux de soins et éducatifs (Escuela de Arte La Industrial Barcelona , Clinique de rhumatologie, en santé mentale, institut Mici) comme pour sa résidence d’écriture collective et participative « Dessous de soi - écritures de l’intime » au CHU de Grenoble qui a été élu parmi les 5 projets lauréats 2021 des CHU de France dans le cadre du dispositif Culture et Santé.
INSPIRATIONS
& DEMARCHE ARTISTIQUE
"La Ligne. Le trait. L'élégance.
La poésie sous toutes ses formes. L'altérité. L'amour.
Paris. Barcelone , mes deux villes d’origine. Et mes « Poèmes d’Autoroute » improvisés et déclamés tout le long des voyages de mon enfance reliant mes deux pays… Les souvenirs d’école où j’ai parfois résolu ses équations mathématiques selon mes propres règles esthétiques, par calligrammes.
La poétique du quotidien.
La poésie en toute chose.
La présence.
La lumière et le mystère.
De mes années professionnelles dans le théâtre, j’absorbe l’épure et la précision. De Peter Brook à l’expressionnisme Allemand, une mine de trésors pour mon trait plastique, l'essence, l’immédiateté, les directions, les intentions, le rythme visuel, la concision, l’équilibre entre fond et forme, la fragmentation, ou encore les monologues intérieurs comme autant de comédies et tragédies intimes.
La danse classique a aiguisé mon regard, je retiens les lignes, les courbes et la grâce. Le galbe d’une jambe, la rondeur d’un sein, la ligne d’une épaule, la cambrure d’un pied . La quête d'excellence des enseignements de Marika Besobrasova, étoile des Ballets Russes de Diaghilev et directrice de l'académie Princesse Grace fondée par SAS la Princesse Grace de Monaco, au charisme magnétique , (Ecole des Ballets de Monte-Carlo) dont j'ai eu la chance de suivre les enseignements, présentée par mes premiers professeurs Claude Franz et Arlette Fiastre.
L’envoûtement des décors de Leon Bakst. Le caractère et le chic absolu de la danseuse Yvette Chauviré.
La spatialité dans l’œuvre de Rodin.
L’Art Nouveau. Klimt. Gruau. Vaslav Nijinsky, Albert Camus, Georges Pérec, Carl Jung, Sei Shonagon et sa poétique de la fragmentation.
Tete Montoliu ( 1933-1997) pianiste de Jazz Catalan, de Barcelone, à la carrière internationale, sans oublier Carmina Aymami, sa manager et compagne de vie qui était aussi ma tante.
Saint Augustin, et sa pensée autour de la marche. Le Désir de la marche.
Le Désir.
Je cherche une poétique de l’escarpin, les jambes des femmes, une métaphore de la marche pour dire la persévérance, l’acte de braver la vie parfois escarpée.
L' escarpin pour ses paradoxes, sa délicatesse, sa précarité et sa puissance telle celle de la dignité des femmes face à l’adversité.
Célébrer la détermination et l’audace que demande ce mouvement perpétuel comme celui de la création.
L’émerveillement. L’amour.
Ses rendez-vous, et ceux, manqués.
L’altérité. L’espoir. La liberté. La solitude.
L’élégance. Celle de ma grand-mère de Barcelone, Carmen née à Buenos Aires. Celle d’Augustine, de qui je portais quelques vestes de velours, satin et brocart de soie vers l’âge de quinze ans, comme pour percer les mystères de cette grand-mère Parisienne.
Mes deux arrières grand-mères,
toutes deux prénommées Rosa .
Les roses comme celles dessinées par Gaudi, Puig i Cadafalch, sur les trottoirs modernistes de Barcelone.
Mon obsession pour les graphismes des sols des trottoirs pavés de lignes et de fleurs comme une poétique de l’asphalte, qui m’hypnotise depuis mon plus jeune âge. Les roses, sur chaque pavé, telles autant de promesses d’éclosion et de liberté, comme celle, promise après la guerre civile Espagnole
Ces fleurs, comme les Roses et les Lavandes que cultivait mon grand-père, pour élaborer ses eaux de Cologne, fraîches et lumineuses, que ma grand-mère vendait et dont il se parfumait.
Comme une thérapie florale, gorgée de joie, d’humour, mêlés de l'air de la Mediterranée et à ceux des opéras italiens, rapportés du Grand Teatro del liceo où il se rendait en Vespa pour célébrer la vie , et oublier les heures sombres du Franquisme, dont les traces imprègnent encore le temps, l’espace, les silences .
Je cherche moi aussi à célébrer la vie
et ses fêlures.
Légèrement grave, ou gravement légère.
C’est une Musique qui me porte.
Tout, est musique.
Qu'elle soit Interieure, plastique, textuelle ou vocale.
Je peins avec mes pinceaux mes mots, et aussi, ma voix.
Quoi que je fasse, où que je sois,
il me faut créer.
Et par la métaphore et la sublimation, préserver la joie, la beauté et l’espérance, en quête d’une poétique de l’intime, d’un émerveillement.
Un dialogue sensible entre l’espace, les lignes et le cœur. "
Clara Breuil












